writer’s block

Goodcopy.ink est un collectif de copywriters. Non pas que nous soyons assis ensemble derrière un seul clavier, mais nous avons différentes personnes dans la maison qui sont douées pour des choses différentes. Vous parlez à Jill et Annelies, elles Tindèrent entre vous et l’(es) écrivain(s) de service. À eux les tracas, à vous les mots.

 
 
 

Ilona
Lodewijckx

par Nicolas Marichal

Ouste les traitements de texte, pardi. Si cela ne tenait qu'à Ilona, elle coucherait tous les mots sur papier, écrits à la main avec sa plume noire Kaweco Skyline. Elle l’utilise pour tracer les barres transversales de ses t, franches et larges - les poutrelles de support de ses écrits. Les éperons de ses r’s s’élèvent d’abord fièrement, puis, dans leur courbe descendante, recherchent l'intimité du caractère suivant. Si son Q majuscule tient de la faucille, son J majuscule est un poème.

Petit hic, certains clients ont l’âme tellement petite qu’il leur manque la patience de recopier eux-mêmes ces beautés livrées sur leurs différents supports numériques. Tss. C’est du copy-paste qu'ils veulent, avec un simple ctrl-c et ctrl-v. Victimes du temps. Il n’en va pas de même pour Ilona Lodewijckx ; pour elle, le copy-paste c’est du travail noble. Et voilà qu’elle sort les ciseaux, le tube Pritt et une pile de magazines datées.

 

Annelies
Desmet

par Jill Mathieu

Annelies Marie Paulien a autant de titres que de prénoms. Elle est part-time philosophe, universitaire, écrivain et artiste. Pensons-nous. Ce dont nous sommes certains, c'est qu'elle est capable de taxidermiser des oiseaux, écrire des lettres exhortant la technologie à ralentir l’allure et conduire une tondeuse à gazon Lada Niva. Et, qu'elle élève les bottes en caoutchouc au rang de tenue de ville. Mais avant tout qu'elle prêche l’« Amor Mundi », l’amour de la Planète Terre. Pour elle-même, mais aussi pour vous, Annelies va à la recherche d’un comportement plus aimable vis à vis de ce monde. Cette recherche elle la couche avec élégance et érudition sur des gazettes, des livres et des e-mails pleins de post-scriptum – voilà qui explique notre Amor Anneliesi.

 

Marine
Coutereel

par Nicolas Marichal

Trois fois par semaine, Marine se lève à 05h30 pour être entre les petits vieux à la piscine de Watermael-Boitsfort à 06h58, juste avant l'ouverture de la piscine. Vu qu'elle se déshabille plus vite que les personnes âgées, elle est la première à faire plouf, PNL résonnant dans ses oreillettes étanches. Elle nage toujours ses 60 longueurs de 33 mètres, mais n’en fait pas un drame de ne pas atteindre les 2000 mètres.

Pas de drame du tout ! Parce que, contrairement à ce que prétendent les mauvaises langues sur de Marine la machine, elle est super cool. Tellement cool que le week-end, elle dort largement jusqu'à 07h00 et ne va même pas nager. Marine écrit pour VICE, traduit pour ink., fume du L&M (bien que sa mère fume des Marlboro et sa grand-mère Philipp Morris), colle des diamants en plastique sur son étui de téléphone et a acheté un jour des baskets Raf Simons qu'elle ne porte pas parce qu'elles ne sont pas jolies. Elle connaît le prénom de deux Murakami différents et son premier livre parlera d’elle-même.

 

Filip
Vandewiele

par Ines Van Impe

Un seigneur qui pond des scénarios publicitaires et des campagnes.

Des phrases écornées, aussi.

Son verbe a du bagage.

Et de l'humour.

Ça, c'est Filip.

Ou FLP.

 

Jill
Mathieu

par Nicolas Marichal

Les Eburons avaient Ambiorix, l'équipe-A avait Hannibal, les Tortues Ninja avaient Splinter, et goodcopy.ink a Jill. Bien-sûr, c'est un travail d'équipe et bien-sûr nous sommes tous copains et nous pouvons tous écrire un peu, mais Jill c’est Jill. Elle doit aussi s’occuper des factures et attraper de nouveaux clients. Dès qu'elle en a assez, elle Tindère entre les clients et les copywriters de service. Elle plane alors au-dessus de l'équipe comme un aigle des mers, en équilibre sur les courants d'air, pour plonger dès que quelqu’un s’aventure à mettre en pratique des platitudes, des buzzwords à la « out of the box » ou toute allusion à un aigle des mers sur son courant d’air.

Jill ne prête pas de livres, même pas à ses amis les plus proches. Elle brillera en imprimés tigrés jusqu’à ses 90 ans. Personne ne s’offusquera tant d’un ‘ inversé que Jill Mathieu. Lorsqu’elle prend des photos, il n'y a quasi jamais quelqu’un dessus. Elle part même seule en voyage parfois, histoire de ne prendre aucun risque. Elle est capable de forger un couteau, exterminer des souris, faire de la poterie (aussi ce truc japonais bizarre avec les fissures collées), placer de l'isolant, écrire des lettres sur du papier, danser pendant qu'elle fait le DJ, cuisiner du ramen, recoudre un bouton en voiture, construire sa propre maison sur roues, mais jouer au bowling : non. Elle est vraiment nulle ! Un jour on a joué au bowling avec des amis. Jill avait 60 points, environ. Minimum minimorum, un peu gênant.

 

Nicolas
Marichal

par Marine Coutereel

Nicolas ressemble à Jésus mais ne changera pas l'eau en vin. Nicolas préfère la bière. Il n'ira pas marcher 40 jours dans le désert non plus. Il s’en ira plutôt faire une promenade d'anniversaire de 27 kilomètres dans le Meerdaalwoud, tous les 18 octobre. Et ce n'est d'ailleurs pas une coïncidence si son nombre favori au casino est le 18. Ne cherchez pas plus loin.

Si vous voulez le trouver, les prières ne vous aideront pas. Passez simplement aux Gentse Feesten, son église à lui. Vous ne l'y verrez pas distribuer des poissons aux démunis, mais plutôt de bonnes tartines aux gens bourrés, de dix heures du soir à huit heures du matin.

Nicolas ne voyage pas non plus à travers le monde pour répandre la bonne parole, mais voyage volontiers verticalement. Cependant, ne croyez pas qu'il monte au ciel pour autant. En tant que germaniste et illustrateur, il adore construire des cartes tout en observant les marginaux dans de vieux cabardouches flamands. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il travaille sur un plan reprenant 500 cafés de Gand. Tout ça avec Bach dans les oreilles, pour se laver de ses péchés nocturnes.

 

Hélène
De Bruyne

par Jill Mathieu

Hélène De Bruyne m'a appris à écrire. Pas à la manière d'un mentor (je dois remercier Nicolas our cela), je veux dire qu'elle m'a appris à dessiner des a avec un petit ventre rond et des L majuscule à crolles calligraphiées. Hélène c’est ma mère. Elle ne sait pas que je l'ai mise sur le site Web, mais il fallait bien, parce que ma mère est du genre Xena-la-princesse-guerrière qui a été vétérinaire toute sa vie, puis qui décide froidement de se faire traductrice. Remarquons qu’elle traduit aussi bien qu’elle ne castre des chiens. Et, sans relation, son osso bucco est délicieux. Enfin. Ma mère préfère traduire avec plume et papier, mais peu importe si elle convertit du néerlandais en en français illisible pour les fans de Foux du Fafa.

 

Ines
Van Impe

par Filip Vandewiele

[PHRASE CLE]

J'aime faire court pour Ines : une rédactrice futée qui blogue à la vitesse de l'éclair et raconte des histoires du bout des doigts.

[BASELINE]

Transforme une longue histoire en une courte et profonde.